Rencontre avec Marion Brunet
Les PL et les PSEN ont rencontré l’auteur Frangine, Marion
Brunet, à la médiathèque Villa Marie de Fréjus le 3 avril. (Collection
EXPRIM de SARBACANE)
C’est aléatoire, j’essaie de travailler sur mes livres au
moins deux jours par semaine.
De quoi parle Frangine ? Frangine
nous raconte l’histoire de deux adolescents, frère et sœur, très complices, qui
vivent dans une famille homoparentale. Pauline se fait harceler pour cette
raison au lycée.
Les élèves de
Gallieni : Êtes vous connu ?
Marion Brunet : J’ai vendu 5000 exemplaires de Frangine, ce qui n'est pas mal en
littérature jeunesse…. Mais je ne suis pas une star !
Combien avez-vous mis
de temps pour écrire Frangine ?
M.B. Le livre
représente 9 mois de travail. Je retravaille beaucoup avec l’éditeur Tibo
Bérard qui m’accompagne tout au long de l’écriture.
D’où vous vient
l’inspiration ?
M.B. C’est un
mélange entre mon vécu, les livres que j’ai lu et c’est du travail.
Pourquoi avez-vous
écrit l’histoire d’une famille avec deux mères ? M.B. Parce que c’est un sujet encore peu traité en littérature
jeunesse.
Arrivez-vous à vivre
de votre plume ?
M.B. C’est rare de vivre de sa plume; je touche 8% de la vente de Frangine et de La gueule du loup ; un peu moins pour les deux autres livres. Je vis de mes rencontres avec mon public et je suis lectrice
pour mon éditeur.
Comment avez-vous choisi le titre ? J’avais proposé d’autres
titres. C’est éditeur qui a trouvé celui là et il m’a plu. Et la
couverture ? La couverture est
en général choisie par l’éditeur, cela fait partie de la stratégie marketing. J’ai
aimé cette photo parce qu’on l’on voit bien la complicité entre le frère et la
sœur, j’ai aussi aimé son coté vintage.
De quoi parle votre
prochain livre ? Le prochain livre s’appelle (pour l’instant !) Dans le désordre. Il parle d’amitiés dans un squat anarchiste.
Pourquoi avez-vous choisi la collection EXPRIM (Sarbacanne) ?
C’est une collection de récits explosifs qui casse un peu la frontière ados-adultes.
J’ai été convaincu par un ami. Il trouvait que ce que j’écrivais
correspondait à la ligne éditoriale.
Comment avez-vous choisi votre bande son? La bande son est une spécificité de cette
collection. C’est la musique que nous pouvons imaginer pendant la lecture. J’ai par exemple choisi j’me barre de Keny Arkana parce que c’est cette chanson qu’un
ancien collègue de travail a mis dans le foyer avant de démissionner.
Je tente d'utiliser la technique du
cliffhanger, une méthode avec une fin ouverte à la fin des chapitres visant à
créer un fort suspens.
Les personnages vivent des choses
universelles et banales même s'ils ont deux mamans.
D'autres informations sur le blog de Mme Henriot
Blog lettres/histoire
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